Mon petit univers
Manga
Il était une fois.... l'espace
1982 L'histoire raconte l'affrontement de plusieurs grandes puissances galactiques (la Confédération d'Oméga, dont la Terre est membre, la république militaire de Cassiopée, dirigée par le général Le Teigneux, le Grand Ordinateur, sorte d'ordinateur super-puissant, à la tête d'une armée de robots) avec, en toile de fond, la rencontre d'une civilisation d'êtres super-puissants. Le fil de l'histoire suit les aventures de Pierrot, fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette, et de son amie Psi, depuis leurs débuts dans la police d'Oméga jusqu'à leur participation dans le conflit majeur à la fin de la serie. | ||
même si le schéma directeur reste manichéen, avec des personnages positifs, comme la Confédération d'Oméga, et des personnages négatifs, symbolisés par Cassiopée, la série introduit des idées profondes, comme la révolution des machines envers leur créateur, ou bien la dimension supérieure des êtres spirituels rencontrés au début et à la fin de la série. Contrairement à beaucoup de séries de science-fiction japonaises de l'époque (Albator, Goldorak), dans Il était une fois... l'Espace, la Terre ne joue pas de rôle central. En effet, la Confédération Galactique est située sur la planète Oméga, éloignée de la Terre et est composée de multiples puissances alliées : Scorpion, Vega, Aldebaran, Auriga, Hydra, Cassiopée au tout début. Bien que la société de production (Procidis) d'Albert Barillé soit française, de nombreux pays ont participé à la réalisation de cette série ( Belgique, Canada, Espagne, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas, Suède et la Suisse !) Bénéficiant du savoir-faire japonais en matière d'animation, Il était une fois... l'Espace a remarquablement bien vieilli, tant les décors que les histoires restent encore très pertinents au XXI siècle. C'est l'illustrateur français Manchu qui est à l'origine de la conception de la plupart des véhicules et décors de science-fiction. Son style, très réaliste, confère une atmosphère et une identité toute particulière à la série. Manchu continue de produire de très nombreuses couvertures de romans de science-fiction aux éditions françaises. Albert Barillé a produit d'autres séries du même genre et avec les mêmes personnages récurrents : On remarquera aussi une bande originale particulièrement soignée, écrite puis dirigée par Michel Legrand, en dépit d'un générique un peu terne. Pour les musiques d'ambiance, Michel Legrand s'appuya sur diverses formations orchestrales : jazz, musique de chambre, orchestre symphonique, rock, électronique... Peu de dessins animés ont bénéficié de musiques d'ambiance aussi élaborées. | | |
Et oui, il a beau être européen celui-ci, je l'ai beaucoup aimé et m'a même très inspiré. | | |
1983 En 1532, à Barcelone, Esteban, un jeune orphelin d'une douzaine d'années qui semble être capable d'appeler le Soleil, accepte l'offre d'un mystérieux marin, Mendoza, de partir vers le Nouveau Monde afin de découvrir les légendaires Cités d'Or. Il accepte, caressant l'espoir d'y retrouver son père, disparu lors d'un naufrage douze ans auparavant... Au cours de ce voyage, le jeune garçon se lie d'amitié avec Zia, une jeune Inca, et Tao, dernier descendant du peuple de Mu, habitant sur les îles Galapagos. Esteban et Zia découvrent qu'ils possèdent chacun un pendentif, les médaillons du soleil, censés être les clés de ces Mystérieuses Cités d'Or. | ||
Cette série animée franco-japonaise (la deuxième historiquement, juste après Ulysse 31, trois ans plus tôt) a pour la première fois été diffusée le mercredi 28 septembre 1983, sur Antenne 2, dans la célèbre émission pour la jeunesse Récré A2. D'un point de vue narratif, Les Mystérieuses Cités d'or est une œuvre de facture très classique, qui met en scène une quête initiatique sur un modèle éprouvé par la littérature ou le cinéma. La série fait partie intégrante, depuis sa toute première diffusion, du patrimoine télévisuel et culturel français. Son scénario très riche pour un programme grand public, ses musiques de qualité, son animation exemplaire, à la pointe des techniques de l'époque, et la représentation d'un voyage initiatique, servent encore aujourd'hui de référence. Pour preuve, cette série est le dessin animé français le plus populaire sur internet, plusieurs décennies après sa diffusion. Chaque épisode est suivi d'un mini-documentaire (en prises de vue réelles) sur la culture précolombienne, donnant un éclairage historique et géographique sur le contexte de la fiction. Le timbre chaleureux et immédiatement identifiable de Jean Topart, qui prête sa voix aux commentaires, a contribué à la fascination qu'a exercée la série. Dans l'équipe française, on retrouve Bernard Deyriès à la réalisation, et Jean Chalopin qui signe les scénarios, tous deux déjà à l'origine de la série Ulysse 31, et qui réaliseront ensuite d'autres séries à succès. Cette série aura été l'une de celles qui auront le plus marqué les enfants et adolescents des années 1980, tant par la recherche de son scénario, la beauté de ses dessins et la représentation d'un monde largement disparu, que par la facilité pour le spectateur à s'identifier aux héros. Sa construction et sa narration finalement assez linéaire (les flashbacks étant présentés le plus souvent comme des rêves ou des visions imaginaires) font de cette série une véritable épopée comparable aux grandes œuvres littéraires et cinématographiques. Jean Chalopin a écrit une suite, dont on ignore si elle sera un jour réalisée. Même si la série a été un énorme succès en Europe (qui suivit le succès en France), elle passa, comme Ulysse 31, plutôt inaperçue au Japon. Aujourd'hui les producteurs japonais ont donné leur accord pour participer à 51% au financement d'une nouvelle série, mais toutes les chaînes françaises refusent de la coproduire sous prétexte que le public a changé, et que le succès a peu de chances de se rééditer. Lors du Japan Expo 2003, les images de la nouvelle série, présentées par le réalisateur Bernard Deyriès, ont pourtant été accueillies très favorablement par le public présent. | Le XVIè siècle. Des quatre coins de l'Europe, de gigantesques voiliers partent à la conquête du Nouveau Monde. A bord de ces navires des hommes avides de rêves, d'aventure et d'espace, à la recherche de fortune. Qui n'a jamais rêvé de ces mondes souterrains, de ces mers lointaines peuplées de légendes, Ou d'une richesse soudaine qui se conquerrait au détours d'un chemin de la cordilière des Andes ? Qui n'a jamais souhaité voir le soleil souverain guider ses pas au coeur du pays Inca, Vers la richesse et l'histoire des Mystérieuses Cités d'Or ? Enfant du soleil, tu parcours la terre, le ciel, cherche ton chemin, c'est ta vie, c'est ton destin, et le jour, la nuit, avec tes deux meilleurs amis, à bord du grand Condor, tu recherches les Cités d'Or (aaah ah ah ah ah Esteban, Zia, Tao, les Cités d'Or) Enfant du soleil, ton destin est sans pareil, l'aventure t'appelle, n'attends pas et cours vers elle (aaah ah ah ah ah | |
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