Mon petit univers
manga
Capitaine Albator (Captain Herlock)
1980 / 1984 L'histoire d'Albator se déroule à la fin du XXXe siècle. L'humanité, forte de 50 milliards d'habitants, a colonisé les mondes alentours et utilise leurs ressources. La Terre est gouvernée par un gouvernement unique et démocratique, dirigé par un premier ministre veule et incompétent. Matsumoto dépeint une société qui n'a plus ni rêves ni ambitions ainsi qu'une humanité repue et oisive. L'arrivée d'une menace extérieure n'inquiète ni la population ni le gouvernement. Pour exemple, le premier ministre terrien ne veut en aucun cas interrompre sa partie de golf alors qu'il reçoit des rapports alarmants. Les seuls qui échappent à cette torpeur ambiante sont quelques scientifiques et, bien sûr, Albator et son équipage. Il est amusant de noter qu'en France, cet anime fut un des symboles de l'arrivée massive de dessins animés à la télévision et une des premières polémiques sur leurs effets néfastes sur la jeunesse, alors qu'il dénonce justement un monde obsédé par la télévision et les loisirs. | ||
L'ensemble des œuvres relatant l'histoire d'Albator est assez vaste et traite d'un grand nombre de sujets. On peut cependant souligner certains thèmes récurrents. La poursuite d'un idéal Qu'il soit noble (la quête d'Albator pour la liberté, un monde de paix et d'amitié) ou non (la soif de pouvoir d'un monsieur Zon), les personnages à la recherche d'un idéal sont mis en valeur. Au contraire, ceux qui n'agissent que par intérêt immédiat ou par paresse (le premier ministre, la directrice de l'orphelinat de Stellie) n'ont droit à aucune complaisance. La conquête des grands espaces Dans la série Albator, il y a de nombreuses références concernant les conquêtes menées par l'humanité. Conquêtes techniques, comme la conquête de l'air avec, par exemple, le vaisseau d'Esmeraldas en forme de dirigeable, ou les références aux ancêtres d'Albator volant sur des biplans des années 1930-1940 ; conquête du Monde et des grands espaces avec cette ambiance Far-west sur de nombreuses planètes. Ce type d'anachronisme fait partie du charme d'Albator et contribue à en faire une ode à la soif de recherche et de découverte qui a fait progresser l'humanité. La nostalgie L'ambiance générale d'Albator est sombre avec la description pessimiste d'un futur lointain, mais également par la mélancolie des personnages. Tous les amis d'Albator ont connu des tragédies, la perte d'un proche, l'exil, la destruction de leur monde natal. Tous partagent un sentiment de nostalgie pour un Paradis Perdu. Le générique français, ainsi que les musiques d'ambiance lancinantes, ajoutées par Éric Charden sur la version française, contribuent à cette poésie à la fois futuriste, mystérieuse et plaintive. La piraterie La piraterie est au centre d'Albator, non par son comportement, les quelques pillages auxquels il se livrent relèvent plus des pratiques d'un Robin des bois que d'un véritable pirate, mais plutôt par l'aspect chevaleresque et libertaire des pirates mythiques. C'est cet aspect de la piraterie, vivre libre quoi qu'il en coûte, associé à un sens de l'honneur strict et à la responsabilité individuelle des membres de l'équipage de L'Atlantis, en font un véritable vaisseau pirate. En marge de la piraterie proprement dite, il y a la fascination apparente de l'auteur pour ce qui a trait à la marine, et au combat naval. Des bateaux de toutes les époques apparaissent au cours de la série, ou bien inspirent des formes pour les vaisseaux spatiaux.
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Bon, là j'avoue je sèche, j'ai un doute sur le passage des épisodes ;-) | Allez, les premières paroles du générique : |
Capitaine Flam
1981 Son nom est Curtis Newton, son père s'appelle William et sa mère Elaine. Son père s'est marié à une femme qui ressemblait à Joan. Ils sont partis travailler dans une station en orbite de la Lune. Avec le professeur Simon Wright (qui meurt précocement, et dont ils parviennent à sauver le cerveau, et à l'implanter dans un robot volant), ils ont conçu un robot androïde : Grag (prononcé Crag dans le dessin animé), et Mala, un androïde qui peut prendre l'apparence de n'importe qui grâce aux avancées de la biologie moléculaire. Lors d'une attaque, la station spatiale est détruite, William meurt et la mère de Curtis, grièvement blessée, parvient à s'échapper avec Mala, Simon et le robot Grag. Curtis est né peu avant. Sur son lit de mort, la mère de Flam lui demande de consacrer sa vie à préserver la paix et l'ordre dans l'univers. Flam est éduqué par les trois compagnons de ses parents, et à 18 ans, s'engage dans la lutte contre le mal. | | |
Les aventures du Capitaine Flam sont une adaptation des romans de la série de romans illustrés Captain Future écrits par Edmond Moore Hamilton à partir de 1940. Ces romans, très populaires dans de nombreux pays, sont méconnus en France où un seul récit semble avoir été traduit. Hamilton décède en 1977. L'année suivante, Captain Future, adapté en animation au Japon, débarque sur les écrans de télévision. Entre 1979 et 1981, la série atteint les écrans d'Europe, d'Amérique du Nord et du Sud. Portée par la vogue du space opera, elle connaît un succès massif en Allemagne, en France, en Belgique et en Espagne. Capitaine Flam reste présent dans la mémoire des Français grâce à son générique, un véritable hymne tubesque, composé par Jean-Jacques Debout et interprété par Richard Simon en 1981, devenu 20 ans plus tard un classique des fins de soirées et de débuts des afters. En 2002, son épouse Chantal Goya reprit la chanson dans une version dance qui reçut un certain succès dans les discothèques. Mais l'intérêt musical de Captain Future est moins dans son générique que dans ses musiques d'ambiance, composées par Yuji Ohno, qui baignent la série dans une atmosphère jazzy et disco à la fois moderne et nostalgique. On peut rapprocher la vitesse ondulatoire du vaisseau du capitaine du mode de propulsion proposé par Miguel Alcubierre, l’Alcubierre drive. Le phénomène de la limite de Roche, mentionné dans deux voyages (le Départ pour le Passé et la Révolte des Prisonniers) est un phénomène physique parfaitement authentique. | Capitaine Flam tu n'es pas De notre voie lactée Mais tu as traversé [Capitaine Flam] Cent mille millions d'années Pour sauver de ton bras Les gens de Megara Il y a dans ton Cyberlab Et dans ton Cosmolem Ton petit copain Ken Il y a aussi Tu vois Ta douce amie Johanne Fregolo et Mala Qui ne te quittent pas Capitaine Flam tu n'es pas De notre galaxie Mais du fond de la nuit [Capitaine Flam] D'aussi loin que l'infini Tu descends jusqu'ici Pour sauver tous les hommes Capitaine Flam oui c'est toi Un jour qui sauvera tous ceux De Megara ... | |
Pas tout à fait mon préféré, surtout à cause du design des dessins, mais c'est une oeuvre pas complètement japonaise et cela se sent. | |